Une équipe française vient de publier les résultats d’une étude très prometteuse concernant un implant qui décuplerait l’efficacité de la chimiothérapie en cas de tumeur du cerveau.
Cancer du cerveau : la chimiothérapie peu efficace
Aujourd’hui, soigner un cancer du cerveau se révèle une opération très délicate. En effet, la barrière hémato-encéphalique, protection naturelle du cerveau formée notamment par les vaisseaux sanguins, forme un obstacle difficilement franchissable par les médicaments et les chimiothérapies. Peu de patients sont donc réellement soignés par ce type de traitement.
Selon des chiffres canadiens, une personne à 25% de chances de vivre 5 ans après le diagnostic d’un cancer du cerveau. Cette maladie est donc très meurtrière et c’est pourquoi l’équipe du professeur Alexandre Carpentier et du docteur Ahmed Idbaih de l’hôpital Pitié-Salpêtrière s’est penchée sur la question en tentant de trouver une solution.
Un implant qui augmente l’efficacité des chimiothérapies
L’équipe de scientifiques français vient de publier l’aboutissement de leurs recherches dans le journal Science Translational Medicine. Les résultats sont très concluants et ouvrent une nouvelle voie de recherche pour soigner les tumeurs du cerveau.
Ils ont testé un nouvel implant sur une vingtaine de personnes en récidive d’un cancer du cerveau. L’implant émet des ultrasons qui ont la capacité de perturber : « la barrière hémato-encéphalique suffisamment longtemps pour que la chimiothérapie atteigne le cerveau » comme l’indique l’étude. L’effet des ultrasons agit en seulement deux minutes et perdure pendant six heures, ce qui permet à la chimiothérapie d’être cinq fois plus efficace que sans l’implant. De plus, l’étude montre que l’implant ne perturbe en rien le fonctionnement normal du cerveau et est très bien toléré par les patients.
D’autres essais doivent se poursuivre afin de confirmer ce premier succès contre le cancer du cerveau. Cet implant pourrait, à l’avenir, être utilisé lors de cas sévères lorsqu’une opération n’est pas envisageable et ainsi sauver des vies. Le professeur Alexandre Carpentier souligne, d’ailleurs, que cet implant pourrait aussi être utilisé pour : «des pathologies neuro-dégénératives comme la maladie d’Alzheimer ».
J”ai eu un tumeur ca fait 6 ans et je ne lâche pas suivi de résonnance magnétique au 3 mois.rnEnfin une bonne nouvelle car ma neuro chirurgienne est comme toujours supris que je me présente a mes rendez vous !!rnrnLâchons pas c”est ma devise depuis jour 1 de ma tumeur.