Un sondage, récemment publié, montre que certains Français ont de gros problèmes pour régler leurs soins de santé allant même jusqu’à avoir recours à des crédits.
2 % de Français se soignent à crédit
2 % des Français ont déjà demandé de l’aide à leur famille pour payer des soins de santé et 2 % ont eu recours à un crédit, ce sont les chiffres que nous révèle un sondage de l’Institut CSA pour Cofidis. On découvre donc que les dispositifs, comme le CMU ou l’aide à la complémentaire, ne sont peut-être pas suffisants pour permettre à celles et ceux qui ont des difficultés financières de se faire soigner.
On sait que le renoncement aux soins concerne aussi de nombreux Français. Le sondage souligne ainsi que trois Français sur dix ont indiqué avoir renoncé à un soin par manque de moyens durant les douze derniers mois. Le « reste à charge zéro » sur l’optique, les prothèses dentaires et auditives est donc très attendu par certains.
Une forte disparité dans les restes à charge
Ces problèmes financiers, impliquant un renoncement aux soins ou l’utilisation d’un crédit pour se soigner, sont difficiles à expliquer. Pour autant, on peut s’apercevoir que, selon les régions, les restes à charge sont plus ou moins importants, incitant des patients en difficulté financière à reculer la date des soins ou à les annuler.
Ainsi, si la moyenne est stable en France, avec environ 13,5 % de reste à charge sur le budget santé de l’année, la différence se creuse entre les habitants de la Loire-Atlantique et ceux des Hauts de France. Les premiers ont un reste à charge de 102 euros et les seconds de 575 euros. Une différence difficile à comprendre même pour Julie Gaillot, de l’institut CSA, qui indique que le phénomène de disparité entre les coûts et les restes à charge est « peut-être lié à l’état sanitaire des populations ».