Dans le cadre du projet de reste à charge zéro lancé par le gouvernement, la CNAM vient de faire une proposition se déclinant en trois paniers de soins différents concernant les remboursements de soins dentaires.
Dentaire, optique et audition : vers le reste à charge zéro…
L’une des promesses d’Emmanuel Macron, durant la campagne aux élections présidentielles, était de mettre en place un système de reste à charge zéro concernant certains soins comme les lunettes, les prothèses auditives et les prothèses dentaires. L’objectif étant de permettre aux patients d’avoir accès à ces soins sans avoir à faire de dépenses.
Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a, d’ailleurs, récemment réuni les acteurs des différents domaines concernés afin de définir, avec eux, des objectifs et un calendrier. Ce projet doit, en effet, voir le jour en 2022.
Remboursements de soins dentaires : trois paniers différents
Pour répondre à la demande du gouvernement et faire avancer le projet du reste à charge zéro concernant les soins dentaires, la CNAM vient de faire une proposition. Celle-ci se décline en trois paniers proposant des remboursements de soins dentaires différents.
Le premier panier concerne près de la moitié des « actes propthéiques essentiels » qui ne coûteraient rien aux patients. Mais cette solution demanderait de baisser les prix des consultations dentaires. Le deuxième panier proposé ne permet pas un reste à charge zéro, mais il éviterait aux chirurgiens-dentistes d’avoir à fournir un effort financier trop important. Le troisième panier, quant à lui, présente une situation dans laquelle les prix seraient libres, avec des soins haut de gamme non remboursés.
La CNAM a également défini deux critères pour les remboursements dentaires : les matériaux utilisés pour les soins et la localisation de la dent. En effet, selon la visibilité des dents dans la bouche, les remboursements devraient être plus importants.
Enfin, la CNAM souhaite mettre en place des actions d’information à l’attention des enfants de moins de six ans. L’objectif est de les sensibiliser à l’hygiène dentaire et ainsi diminuer, à l’avenir, le nombre de prothèses posées chaque année.