Les conséquences de la catastrophe de Fukushima survenue lors du tsunami qui a frappé la centrale nucléaire japonaise le 11 mars 2011 continuent de se faire sentir aux alentours de la centrale. L'opérateur Tepco lutte actuellement contre une fuite d'eau radioactive sans succès. L'incident vient de passer au niveau 3 sur une échelle de 7.
Qualification « Incident grave » pour la fuite d'eau radioactive à Fukushima
L'organisme de surveillance du nucléaire japonais vient de relever le niveau d'alerte de la fuite d'eau radioactive de la centrale de Fukushima Daiichi. Initialement estimé comme étant un incident de niveau 1 (soit une anomalie), l'incident est désormais un « incident grave » de niveau 3.
La catastrophe nucléaire de Fukushima avait, elle, été qualifiée d' « accident majeur » de niveau 7, le plus haut niveau de l'échelle internationale des événements nucléaires. Seul l'accident de Tchernobyl du 26 avril 1986 avait obtenu cette même qualification avant.
Des volumes immenses d'eau radioactive
La fuite d'eau radioactive est d'un niveau très sérieux puisque des centaines de milliers de tonnes d'eau sont stockées dans des conteneurs près de la centrale. 93 % de cette eau serait radioactive. Mais ce qui inquiète le plus c'est la fuite d'eau qui se déverse dans l'océan Pacifique et qui a conduit les autorités à interdire la pêche au large de la centrale.
Au niveau 3, un incident nucléaire est susceptible de poser de graves problèmes de santé aux travailleurs tandis que l'eau radioactive pose un véritable problème de santé au niveau global et surtout au niveau environnemental.
Le gouvernement japonais, qui a relevé le niveau d'alerte, entend réagir au plus vite pour tenter d'endiguer la fuite d'eau et limiter les dégâts environnementaux aux alentours de la centrale.