Tandis que l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) avait suspendu la commercialisation de la « pilule » Diane 35, un antiacnéique utilisé massivement comme pilule contraceptive et mis en vente par les laboratoires Bayer, la Commission européenne a enjoint la France de réintroduire le médicament sur le marché.
Un antiacnéique détourné en pilule contraceptive
En début d’année, Diane 35, dans la lignée des pilules de 3e et 4e génération faisait scandale. Il avait été découvert que la pilule, initialement prescrite contre l’acné puis détournée en moyen de contraception, était susceptible de développer chez les femmes des caillots sanguins (Thrombose veineuse) potentiellement mortels.
Dès lors, l’ANSM avait recommandé en janvier de cesser la prise de ce médicament et avait suspendu sa commercialisation en mai dernier.
Des contre-indications supplémentaires
Le chapitre semblait être définitivement clôt. Mais hier, la Commission européenne a exigé de la France qu’elle fasse réapparaître le produit du groupe pharmaceutique Bayer sur le marché.
Bruxelles amplifiera néanmoins les contre-indications : « les patientes ayant des antécédents ou une prédisposition héréditaire à la thrombose veineuse » ne éviter la prise de ce médicament et son utilisation « concomitante avec un autre contraceptif hormonal est contre-indiquée ».
Les notices seront également modifiées de façon à y inclure toutes les nouvelles contre-indications.
Lobbying? A Bruxelle? Dans le monde du Medicament? Non, jamais.rnQuel aplomb de forcer la vente d un produit pharmacetique à un pays qui utilisele principe de precaution.