Les débats sur la loi santé, débutés hier, montrent combien les avis divergent sur les décisions à prendre afin d’améliorer le système de santé en France.
Atténuer les « angoisses » et les « inquiétudes »
Pour Agnès Buzyn, l’enjeu est important. En effet, la ministre de la Santé a lancé hier les débats à l’Assemblée nationale concernant le nouveau projet de loi Santé. Elle a pris la parole en soulignant vouloir remédier à : « l’angoisse de la désertification médicale », mais également répondre aux inquiétudes. Pour la ministre : « notre système de santé est l’un des plus beaux outils pour rassurer, apaiser et pour redonner à chacun la fierté d’appartenir à une grande et belle nation ».
Mais malgré ces mots d’apaisement, l’opposition semble peu portée à partager les propositions de ce projet santé. En effet, ce plan se concentre sur certains sujets comme le numerus clausus, la nouvelle carte hospitalière, le vieillissement de la population, les évolutions technologiques, le rôle des pharmaciens, la régularisation des médecins étrangers… Et il doit permettre aux députés de débattre sur plus de 1 700 amendements.
Pourtant, l’opposition souligne certains manquements importants comme la pauvreté des propositions concernant la prévention, les Ehpad, le handicap, les établissements psychiatriques… La question des financements est également pointée du doigt par certains députés.
Les discussions vont donc se poursuivre tout au long de la semaine avant un vote solennel en première lecture sur ce projet santé qui aura lieu la semaine prochaine, le 26 mars