En France, l’assurance maladie obligatoire couvre une grande partie des dépenses de santé. Pourtant, cette prise en charge n’est que partielle. C’est ici qu’intervient la complémentaire santé, aussi appelée « mutuelle ». Souvent jugée facultative par méconnaissance, elle s’avère pourtant essentielle pour garantir un accès aux soins sans se ruiner. Explications.
Une vraie couverture face au risque
Le système de santé français repose sur un modèle de Sécurité sociale qui rembourse, en moyenne, 70 % des frais médicaux. Cela concerne les consultations chez le médecin, les médicaments, les examens, les soins dentaires ou encore les hospitalisations. Mais cette moyenne cache d’importantes disparités. Par exemple, un spécialiste qui pratique des dépassements d’honoraires ne sera pas entièrement remboursé, et certains soins, comme l’optique ou les prothèses dentaires, ne sont que très faiblement pris en charge.
Dans ce contexte, la complémentaire santé joue un rôle de bouclier financier. Elle prend en charge tout ou partie du « reste à charge » qui, sans elle, peut vite s’avérer lourd pour le budget des ménages. Lorsqu’on choisit d’ouvrir un contrat d’épargne pour anticiper les aléas de la vie, il est tout aussi judicieux de se pencher sur sa couverture santé, pour éviter des dépenses imprévues encore plus élevées.
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Soins du quotidien : opter pour une solution sur mesure
Au quotidien, la complémentaire santé permet de réduire les frais restants après les remboursements de la Sécurité sociale. Une simple consultation chez un généraliste conventionné à 25 euros sera remboursée à hauteur de 17,50 euros après déduction du ticket modérateur. Si l’on ne dispose pas de complémentaire, les 7,50 euros restants sont à la charge du patient. Et cela ne concerne que les cas les plus simples.
Dans le cas d’un spécialiste ou d’un médecin en secteur 2 pratiquant des dépassements d’honoraires, la facture grimpe rapidement. Sans mutuelle, la différence entre le tarif remboursé par la Sécurité sociale et le prix réel payé au médecin reste entièrement à la charge du patient. Or, une bonne complémentaire peut rembourser tout ou partie de ces dépassements, selon le contrat choisi.
La mutuelle : un indispensable en cas d’hospitalisation
C’est dans les situations les plus lourdes, comme une hospitalisation, que la complémentaire santé montre toute son utilité. L’hôpital public ou privé facture des frais de séjour, des forfaits journaliers, des chambres particulières et parfois des actes non pris en charge par l’Assurance maladie.
Le forfait journalier hospitalier, fixé à 20 euros par jour en 2025, n’est pas remboursé par la Sécurité sociale. Sur un séjour de 10 jours, cela représente déjà 200 euros. À cela s’ajoutent les dépassements d’honoraires des chirurgiens ou anesthésistes, les soins annexes, les frais de confort. Une complémentaire santé bien calibrée couvre ces frais, voire propose des services d’assistance à domicile ou de soutien psychologique.
Les travailleurs indépendants font parfois face à des risques propres liés à leur activité professionnelle. Ils peuvent parfois entraîner une hospitalisation prolongée ou requérir une intervention onéreuse. C’est pourquoi opter pour une mutuelle santé TNS peut s’avérer très utile afin de garder sa sérénité et anticiper les accidents.
Elargir la couverture pour les soins mal remboursés
Certains postes de dépenses sont notoirement mal pris en charge par la Sécurité sociale. C’est le cas de l’optique (lunettes, lentilles), du dentaire (prothèses, implants) et de l’audioprothèse. Ces domaines font l’objet de plafonnements stricts, qui laissent un reste à charge souvent très important.
Les complémentaires santé permettent, selon les niveaux de garanties, de prendre en charge intégralement ou partiellement ces frais, grâce à des forfaits annuels ou des taux de remboursement renforcés. Depuis 2021, le dispositif « 100 % Santé » permet aussi d’accéder à certains équipements (lunettes, prothèses dentaires, appareils auditifs) sans reste à charge, mais uniquement dans certaines gammes. Pour bénéficier de ce dispositif, encore faut-il disposer d’une complémentaire santé responsable, c’est-à-dire conforme aux critères définis par l’État.
Des services annexes de plus en plus complets
Au-delà des remboursements, les complémentaires santé proposent de plus en plus de services à valeur ajoutée : assistance à domicile en cas d’immobilisation, deuxième avis médical, téléconsultation, soutien psychologique, coaching santé, applications mobiles de suivi… Ces services, encore méconnus, peuvent pourtant grandement faciliter le parcours de soins, éviter des déplacements inutiles ou orienter le patient vers des spécialistes de confiance.
Certaines mutuelles vont encore plus loin en intégrant des réseaux de soins partenaires. Ces réseaux permettent d’accéder à des professionnels de santé à tarifs maîtrisés, notamment dans l’optique et le dentaire. En utilisant ces réseaux, l’assuré réduit mécaniquement son reste à charge et améliore sa prise en charge globale.
Financer sa mutuelle lorsqu’on n’en a pas les moyens
Malgré leur utilité, toutes les personnes ne disposent pas d’une complémentaire santé. En France, environ 5 % de la population en est dépourvue, souvent pour des raisons économiques. C’est pour cela que des dispositifs comme la Complémentaire santé solidaire (C2S) existent, permettant aux foyers modestes de bénéficier d’une couverture gratuite ou à tarif réduit.
Depuis 2016, les employeurs du secteur privé ont également l’obligation de proposer une mutuelle collective à leurs salariés, avec une prise en charge d’au moins 50 % de la cotisation. Cela a permis de réduire significativement les inégalités d’accès à la complémentaire santé, même si les retraités, les indépendants ou les étudiants restent plus exposés.
Définir son profil pour bien choisir sa souscription
Souscrire une complémentaire santé, telle que Smatis, n’est pas une dépense superflue, mais un investissement pour sa santé et sa sérénité financière. Que l’on soit jeune actif, famille avec enfants, senior ou travailleur indépendant, il existe des formules adaptées à chaque situation. L’important est de comparer les garanties, de veiller à la clarté des remboursements proposés, et de choisir un contrat en phase avec ses besoins médicaux.
Dans un monde où les dépenses de santé peuvent s’accumuler rapidement, mieux vaut anticiper que subir. Une bonne complémentaire permet d’accéder aux soins sans compromis, d’éviter les dettes de santé, et de préserver sa qualité de vie, même face à l’imprévu.
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