7 Français sur 10 ont déclaré avoir déjà renoncé aux soins au moins une fois. Différentes catégories sont concernées évoquant des raisons financières, mais pas seulement…
Les raisons du renoncement aux soins
Selon un récent sondage, 70 % de la population aurait déjà renoncé à un soin au moins une fois. Plusieurs raisons sont citées par les personnes sondées par l’institut BVA pour la fondation April.
Ainsi, ils sont 51 % à avoir estimé les délais d’attente trop longs. 39 % d’entre eux ont évoqué le fait de ne pas pouvoir trouver un médecin le soir, le week-end ou pendant les vacances. 38 % ont indiqué le refus du médecin de les recevoir, certains d’entre eux ne pouvant plus prendre de nouveaux patients. Enfin, ils sont 33 % à avoir signalé un renoncement aux soins lié à des questions financières.
Les Français les plus touchés par le renoncement aux soins
Les patients sans mutuelle santé, mais également les plus jeunes sont les premières personnes concernées par ces problèmes d’argent. À ce propos, ils sont, d’ailleurs, 84 % à estimer que le reste à charge est trop important et 73 % à ne pas pouvoir avancer les frais.
Mais ils ne sont pas les seules catégories de la population à être touchées par le renoncement aux soins. Les salariés des entreprises de taille moyenne sont 25 % et les étudiants 49 % à renoncer aux soins en évoquant des problèmes de complémentaires santé. Les ruraux, quant à eux, sont 55 % à trouver les délais d’attente trop longs.
Et lorsque les malades renoncent aux soins, ils délaissent en premier les soins dentaires (à 31 % pour les consultations et 28 % pour les prothèses), puis la médecine généraliste (à 31 %) et les soins optiques (à 25 % pour les équipements et à 19 % pour les consultations).