Pour venir en aide aux victimes de l’ouragan Irma, le gouvernement a mis en place un dispositif sanitaire d’urgence. Les bénévoles des associations d’entraide sont également mobilisés.
Ouragan Irma : les dispositifs pour gérer la crise sanitaire
Pompiers, gendarmes, professionnels de santé, sécurité civile… sont actuellement sur la brèche pour venir en aide aux victimes de l’ouragan Irma. Des moyens matériels et humains ont été mis à disposition dès l’annonce de la catastrophe naturelle et un dispositif sanitaire d’urgence a été déployé avant l’arrivée de l’ouragan.
Les postes de secours sont ainsi à même de gérer les premiers secours, et l’acheminement de médicaments pour aider les malades atteints de pathologies chroniques se poursuit. Des équipes agissent également pour secourir les personnes bloquées sous les décombres. Il est aussi essentiel d’anticiper les problèmes liés à l’eau, car celle-ci rendue impropre à la consommation peut générer des risques sanitaires.
On peut lire sur le site du ministère de la Santé : « Les conditions d’intervention dégradées, liées notamment à la destruction partielle de l’hôpital de Saint-Martin, ont mené à l’évacuation de 16 patients vers le CHU de Guadeloupe. Entre 30 et 50 blessés sont actuellement traités à l’hôpital de Saint-Martin ; ce chiffre est susceptible d’évoluer, car les recherches se poursuivent ».
Des associations mobilisées pour venir en aide aux victimes
Si le gouvernement a pris différentes mesures pour venir en aide aux victimes de l’ouragan Irma, il faut savoir que des associations sont également à pied d’œuvre sur place. Ainsi, les bénévoles de la Croix-Rouge, arrivés par bateau, mettent en place des actions d’urgence. Ils distribuent, par exemple, des produits de première nécessité, des kits abri, d’hygiène et de nettoyage, et tentent d’assurer un soutien psychologique.
Les bénévoles de Télécoms sans Frontières se mobilisent, quant à eux, pour rétablir les communications sur place grâce à des équipements satellitaires évitant ainsi que l’île de Saint-Martin ne soit coupée du monde pendant trop longtemps et facilitant le travail des autres organisations d’entraide.