Maine-et-Loire : un bloc opératoire mobile bientôt en route pour l’Ukraine

Dans le Maine-et-Loire, une association va bientôt envoyer en Ukraine un bloc opératoire mobile aménagé dans un grand car bien équipé. Objectif : s’occuper des blessés ukrainiens, dans la région de Kiev. À quelques jours du départ, les initiateurs continuent d’appeler au don car il manque des compléments au niveau médical, chirurgical et orthopédique.

Dans le Maine-et-Loire, l’association humanitaire « Ukraine, la liberté d’être libre » (ULIB) va bientôt envoyer sur le front ukrainien un car médicalisé pour soigner les blessés ukrainiens, civils comme militaires. Elle est soutenue par la Banque humanitaire au Pallet, partenaire et co-initiateur du projet.

Le bloc opératoire mobile pour faire face aux bombardements russes sur le hôpitaux

Depuis bientôt deux ans, l’ULIB collecte et envoie régulièrement en Ukraine du matériel médical et paramédical. En avril dernier, ses bénévoles ont même effectué un voyage pour la première fois pour acheminer 400 kilos d’instruments chirurgicaux aux soignants ukrainiens. Mais les bombardements russes incessants sur les établissements hospitaliers nécessitent une nouvelle stratégie. « En Ukraine, les hôpitaux sont bombardés. Il fallait trouver une solution mobile et déplaçable en urgence », explique Jean-Marie Roussière, président de la Banque humanitaire au Pallet.

Il a fallu trouver un bus et l’aménager

Pour répondre à cette problématique, le bloc opératoire mobile est né. Mais il a d’abord fallu trouver un véhicule. Des bénévoles de l’association « Ukraine, la liberté d’être libre » se sont mis en quête d’un camion. Un bus, qui assurait autrefois les liaisons autour de Rennes, a été choisi. Ce véhicule présentait l’avantage d’une mécanique robuste et simple. L’association Ukraine, la liberté d’être libre » a ensuite sollicité un spécialiste pour transformer ce bus en bloc opératoire mobile. Depuis, le camion a été en partie équipé. Mais il manque encore du matériel avant de pouvoir partir pour l’Ukraine.

Le bloc opératoire mobile partira pour l’Ukraine fin octobre

Si le CHU de Nantes apporte son aide, celle-ci ne suffira pas. Selon l’ONG, le bus médicalisé a encore besoin de compléments au niveau médical, chirurgical et orthopédique. Jean-Marie Roussiere, président de l’association du Pallet, lance donc un appel auprès des pharmacies, centres médicaux, cliniques et particuliers pour des dons. Il peut s’agir de bandes et compresses, de coton, de scalpels, de stéthoscopes, de tensiomètres, de produits désinfectant, de petit matériel orthopédique, de déambulateurs pliables, mais pas de fauteuils roulants, jugés trop encombrants.

Un bus médicalisé destiné à la région de Kiev

Comme cette action s’inscrit sur le long terme, Jean-Marie Roussiere invite les entreprises spécialisées dans le médical et chirurgical à contacter la banque humanitaire via ses différents canaux (au 06 80 0049 64 ou mail : Solidarite@banque-humanitaire.com). Si tout va bien, le bloc opératoire mobile devrait prendre la route pour l’Ukraine fin octobre. Il sera précisément destiné à la région de Tchernihiv, quelques kilomètres au nord de Kiev, mais pourra se déplacer selon les besoins.