Les dommages causés sur la santé par l’obésité n’ont pas encore fini d’être recensés. En effet, le Centre International de Recherche sur le Cancer vient de découvrir huit cancers supplémentaires favorisés par le surpoids.
Les dangers de l’obésité
En 2013, dans le monde, l’obésité était coupable de 4,5 millions de décès. Un chiffre qui risque, malheureusement, encore de s’accroître dans les prochaines années. En effet, le nombre de personnes souffrant d’obésité est en augmentation à travers les pays riches, mais également les pays en voie de développement.
Les conséquences de l’obésité sont graves. On connaît, par exemple, déjà les problèmes que le surpoids peut créer au niveau du cœur, mais aussi en matière de diabète et de cancers. Ainsi, les cancers du rectum, du côlon, de l’œsophage, des reins, du sein… sont déjà reconnus comme étant fortement favorisés en cas d’obésité.
Depuis peu, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) vient d’ajouter à cette liste huit nouveaux types de cancers en lien avec le surpoids qui n’étaient pas encore répertoriés.
L’obésité accroît certains risques de cancer
C’est dans une étude parue dans The New England Journal of Medicine que les membres du CIRC ont pu apporter les résultats de leurs recherches. Ils soulignent que l’obésité peut être la cause de cancers liés à différentes parties du corps ou organes comme le foie, le pancréas, les ovaires, la vésicule biliaire, la thyroïde et la jonction gastro-œsophagienne. Myélomes multiples et méningiomes sont aussi favorisés par le surpoids.
Pour arriver à ces conclusions, le CIRC a fait appel à 21 experts internationaux qui ont consulté plus de 1 000 études menées sur le lien entre obésité et cancer. Ils ont également pu observer que les problèmes de surpoids chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes augmentaient les risques de ces cancers une fois l’âge adulte atteint.
Béatrice Lauby, auteur principal de l’article, affirme donc dans un communiqué que : « Cette évaluation démontre les avantages de conserver un poids corporel sain pour réduire les risques de plusieurs types de cancers ».
Le directeur du CIRC, Christopher Wild, souligne de son côté que : « Ces nouvelles preuves montrent à quel point il est important, si nous voulons régler le problème des cancers et des maladies non transmissibles, de définir des moyens efficaces de mettre en œuvre les recommandations de l’OMS sur l’amélioration du régime et de l’activité physique au long de la vie, aux niveaux individuel et sociétal ».