C’est une excellente nouvelle pour le Sri Lanka, l’OMS vient de déclarer ce pays comme exempt du paludisme, conséquence directe d’une politique de santé active et récompensée par de très bons résultats.
Le Sri Lanka et le paludisme
Au milieu du XXe siècle, le Sri Lanka était l’un des pays les plus touchés par le fléau du paludisme. Le gouvernement a donc mis en place une véritable politique de santé publique et de sensibilisation auprès de la population permettant progressivement d’éliminer la maladie du territoire.
Poonam Khetrapal Singh, directeur régional de l'OMS, souligne, d’ailleurs, en ces termes le travail réalisé : « Le courage et la vision des responsables (du Sri Lanka) montrent que de grandes choses peuvent être accomplies quand des actions ciblées sont prises ».
Trois ans sans paludisme
L’Organisation mondiale de la Santé vient donc de donner au gouvernement sri lankais un certificat d'éradication du paludisme montrant que le pays est maintenant considéré comme exempt de la maladie. Il s’agit d’un geste fort qui est l’aboutissement de trois ans sans cas de paludisme sur le territoire.
Si 180 cas de paludisme ont été découverts durant ces trois années, il a été prouvé que les personnes atteintes avaient contracté la maladie lors de voyages à l’étranger.
Vers une Asie sans paludisme ?
Le paludisme est particulièrement présent en Asie, notamment au sud, et pose de nombreux problèmes sanitaires aussi bien à la population qu’aux voyageurs de passage. La nouvelle de la disparition du paludisme au Sri Lanka fait suite à celle, en 2015, concernant les Maldives. En effet, ce pays a aussi réussi à éliminer le paludisme de son territoire.
Une preuve que des politiques engagées sur le long terme peuvent permettre d’éradiquer la maladie. Les Maldives et le Sri Lanka pourront-ils servir d’exemple aux autres pays d’Asie concernés par ce problème ?