L’aspirine, ou acide acétylsalicylique, est un médicament ancien, connu même des romains, et très utilisé dans le monde. Ses bénéfices sont multiples et ont lui savait un pouvoir anticoagulant prévenant les maladies cardiovasculaires. Mais une nouvelle étude lui attribuerait même un pouvoir de prévention du cancer.
L’aspirine comme outil de prévention primaire
L’étude a été menée en Italie par la Société italienne de médecine générale (SIMG) et vise à ouvrir une nouvelle voie de prévention contre le cancer grâce à un médicament dont les effets et les effets secondaires sont bien connus mais dont on ne savait pas encore qu’il pouvait être utile contre le cancer.
23 535 patients se sont donc soumis à une étude qui consistait à prendre de l’aspirine de manière régulière à doses très basses. Les résultats de cette recherche, publiés sur la prestigieuse revue The Lancet, auraient été plus que concluants.
En l’occurrence, les chercheurs auraient mis en évidence une baisse de la mortalité liée aux cancers de 34% au bout de 5 ans et de 20% au bout de 20 ans. Un premier résultat qui, toutefois, doit encore être confirmé par de nouvelles études.
Selon les chercheurs, au bout de dix ans le risque de mourir de cancer du côlon, du rein ou de la prostate sont réduits. Une réduction due également à une évolution des métastases moins importante.
Pour le professeur Claudio Cricelli, président du SIMG, les médecins généralistes pourraient jouer un rôle important dans la confirmation de ces résultats avec un panel de potentiels sujets de recherche énorme, bien au-delà du panel disponible aux spécialistes et aux chercheurs.