Malgré l’accroissement des terres cultivables et le perfectionnement des techniques culturales, deux facteurs propices à de plus grands rendements agricoles, certaines régions du monde restent déficitaires et ne peuvent assurer leur sécurité alimentaire.
La population mondiale devrait culminer à 9.2 milliards d’habitants en 2050. Une croissance démographique qui pose toujours le même problème : comment les nourrir ?
On estime que pour garantir la sécurité alimentaire de tous, une hausse de 70 % de la production agricole mondiale serait nécessaire.
Or, ni le développement superficiel des terres cultivables, ni les nouvelles méthodes de culture ne pourraient permettre d’atteindre un tel pourcentage. D’autant plus que ces avancées ne font reculer en rien le gaspillage chronique et la consommation des ménages moyens dans les pays occidentaux.
Dans ces conditions, une meilleure redistribution de la production agricole reste une préoccupation majeure pour assurer un nombre suffisant de kilocalories par jour et par habitant en Afrique sub-saharienne, en Asie et au Moyen-Orient.
Par ailleurs, une protection renforcée des petits paysans les inciterait à poursuivre leur activité notamment dans les régions déficitaires.Enfin, une réorganisation de la politique commerciale agricole mondiale s’impose pour plus d’équité et intensifier les échanges commerciaux avec les petits paysans.