La Ritaline : sous surveillance renforcée

Dans son dernier rapport, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) fait une description détaillée de l'usage des médicaments à base de méthylphénidate prescrits pour les enfants hyperactifs de plus de 6 ans. Elle préconise une surveillance renforcée en pharmacovigilance et addictovigilance pour réduire au minimum les risques que la prise de ces produits engendrent.

Le dernier rapport de l'ANSM, rendu public hier, est consacré à l'usage des médicaments à base de méthylphénidate (Ritaline, Ritaline LP, Concerta LP, Quasym LP), ses effets indésirables et ses modalités de prescription.

Les médicaments, à destination des enfants de plus de 6 ans atteints d'un trouble de déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH), sont prescrits lorsqu'un suivi -psychologique, familial ou éducatif- ne suffit plus.

Afin de réduire au minimum les effets indésirables de ces médicaments, l'ANSM recommande de redoubler de surveillance, notamment en pharmacovigilance et addictovigilance étant donné l'âge des patients.

Les effets indésirables de la Ritaline : un retard de croissance chez l'enfant

La prévention des différentes instances de santé a permis de maîtriser l'utilisation du médicament et de renforcer les bénéfices de la Ritaline lorsqu'elle est bien destinée à un enfant hyperactif dont  l'encadrement familial et psychologique fait défaut.

L'utilisation du méthylphénidate, un stupéfiant dont la structure chimique est assimilable à celle de l'amphétamine, est en constante progression en France. 

Les parents dont l'enfant pourrait être concerné par un traitement par méthylphénidate recevront une brochure dans laquelle  ils trouveront toutes les informations à savoir avant de commencer l'administration du médicament.

Parmi les effets indésirables du méthylphénidate : un retard de croissance. Il faudra donc régulièrement veiller à la taille et au poids de l'enfant mais aussi à sa tension artérielle, sa fréquence cardiaque et son humeur.