Relaxation et yoga pour aider les malades du cancer

L’Institut Curie, à Paris, a publié, jeudi 5 septembre 2013, un bilan concernant les approches complémentaires aux traitements contre le cancer grâce un sondage fait par Viavoice. Ces approches sont le yoga, les massages, l’hypnose ou encore le sport.

Se changer l’esprit est important pour les malades du cancer qui subissent des traitements très lourds. Le yoga, les massages, la relaxation apportent un bien-être essentiel qui permet dans certains cas de soulager les patients de certains effets secondaires de la thérapie.

Le bien-être psychologique pour lutter contre le cancer

Il est bien connu que le moral joue un rôle un portant pour lutter contre des maladies graves. Les approches complémentaires comme le sport, l’hypnose ou encore la sophrologie, permettent aux patients de s’évader. Sûrement plus sensibles, 69 % des femmes interrogées sont convaincues des biens-faits de ces aides. Le bien-être psychologique est très important pour lutter contre le cancer. L’accompagnement psychologique, surtout chez les jeunes, est nécessaire selon 59% des Français interrogés. L’hospitalisation de jour est préférée par 79 % des interrogés puisqu’elle permet aux patients de rester chez eux.

Trop souvent mis à l’écart par la société, les mentalités doivent évoluer. Selon les patients, l’entourage reste trop peu informer surtout dans le milieu professionnel. Les patients préfèrent donc un traitement leur permettant de rester en contact avec la société. Ils sont 70 % à penser que mieux être informé permet d’améliorer la qualité de vie. Ces différents points ont permis en plus des progrès de la médecine de guérir plus de cancers. Concernant l’avancée médicale, 65 % des Français interrogés estiment que le cancer se guérit de mieux en mieux. Ils sont 27 % à estimer que la proportion de malades guéris reste stable.

Les plus de 60 ans restent optimistes face au cancer

Le sondage a été fait auprès de 1 008 personnes de 18 ans et plus, entre le 8 juin et le 3 août 2013. Il en ressort que 73 % des plus de 60 ans et 71 % des personnes des catégories sociales plus favorisées restent positifs. Ils estiment que les chances de guérison sont meilleures qu’avant car ils ont pu suivre les progrès de la médecine. Les jeunes de 18 à 24 ans n’ont pas cet optimiste, ils parlent plus de chance de guérison.