Avec la Coupe du Monde de Football prévue cet été au Brésil, le pays compte bien recevoir des millions de touristes en plus des touristes classiques mais également à se voir confronté à une arrivée massive de travailleuses du sexe ainsi qu’à une augmentation des fêtes. Le risque de relations sexuelles non protégées en est de fait accru.
Lutter contre le Sida
Une telle concentration de fêtards et de potentielles travailleuses du sexe fait craindre au Brésil une propagation incontrôlée du virus du Sida qui touche déjà 340 000 personnes dans le pays. Mais, surtout, selon les autorités sanitaires quelques 15 000 brésiliens seraient porteurs du virus à leur insu.
Afin de limiter les risques et de permettre à tous les présents de faire la fête comme il se doit dans un pays où le ballon rond est un véritable symbole national, le gouvernement a décidé de prendre les devants et d’accentuer sa campagne de prévention.
En 2013, quelques 610 millions de préservatifs avaient été distribués gratuitement par le gouvernement soit un peu plus de trois par habitant (le Brésil compte 200 millions d’habitants). Pour la Coupe du Monde, les autorités prévoient de distribuer un sixième de cette quantité.
104 millions de préservatifs devraient donc être distribués et accompagnés d’un slogan qui laisse entrevoir l’ambiance qu’il devrait y avoir dans le pays lors de la Coupe du Monde : « S'il y a la fête, grosse fête ou petite fête, il faut y aller avec un préservatif ».